
Dans l’imaginaire collectif, le bio et le végétal sont souvent perçus comme indissociables. Cette association repose sur plusieurs clichés que nous allons tenter de désamorcer dans cet article. En effet, le bio ne signifie pas forcément végétal, et le végétal n’est pas toujours bio. Alors, pourquoi cette confusion si fréquente entre ces deux notions ?
Le bio et le végétal sont tous deux perçus comme des choix alimentaires plus naturels. Manger bio, c’est éviter les produits chimiques de synthèse et privilégier des méthodes agricoles plus respectueuses de l’environnement (et du bien-être animal !). De la même manière, l’alimentation végétale est souvent associée à une plus grande simplicité et à une meilleure qualité nutritionnelle. Manger bio et manger végétal, c’est dans les deux cas, la meilleure façon de faire du bien à l’environnement.
De plus, le logo AB, qui certifie qu’un produit est issu de l’agriculture biologique et donc a été cultivé de façon naturelle et respectueuse de nos sols, nos eaux et notre biodiversité, est vert et possède une feuille : deux éléments cognitifs qui nous rappellent le végétal. Mais pourtant… Il existe bel et bien du gros steak de bœuf bio ou encore de la poitrine de porc fumée 100% bio.
Les tendances alimentaires jouent également un rôle clé dans cette association. Ces dernières années, la montée en puissance du véganisme et du flexitarisme a conduit à une explosion des alternatives végétales. En effet, les options végétariennes se sont multipliées et Bioburger a su répondre à cette demande avec une gamme de burgers végétariens gourmands et originaux : le Rustique, l’Avocado Végé, le Green Morbier… et même deux recettes véganes saisonnières. Mais ce n’est pas pour autant que l’enseigne sacrifie les recettes avec de la viande : le Pulled Pork, le Big BB ou encore le Honey Chicken restent plébiscités par les clients.
Des protéines animales, certes, mais élevées dans la dignité ! L’agriculture biologique impose des normes plus strictes sur l’élevage, notamment en matière de bien-être animal : accès à l’extérieur, alimentation sans OGM, absence d’antibiotiques systématiques… Ces critères, bien que plus respectueux des animaux, ne vont pas jusqu’à supprimer leur exploitation.
Cependant, les militants de la cause animale peuvent contribuer à cette confusion entre bio et végétal puisqu’une partie des consommateurs bio, notamment ceux sensibles à la cause animale, considèrent que le respect du vivant passe par une alimentation végétale. Pour eux, l’éthique du bio devrait logiquement mener à une alimentation végétarienne, voire végane. Ce positionnement militant contribue à renforcer le lien entre ces deux univers, même si, en réalité, le bio inclut également des produits d’origine animale.
Malgré ces rapprochements, il est essentiel de rappeler que le bio et le végétal sont deux concepts distincts. Un produit végétal peut être ultra-transformé, bourré d’additifs et issu d’une agriculture intensive non biologique. À l’inverse, un produit bio peut contenir des ingrédients d’origine animale, comme des œufs, du lait ou de la viande, mais issus d’un élevage respectueux des normes biologiques.
Ainsi, choisir du bio ne signifie pas forcément opter pour du végétal, et inversement. Mais choisir du bio signifie systématiquement de choisir ce qu’il y a de mieux !
Si l’association entre le bio et le végétal est si courante, c’est avant tout parce qu’ils partagent des valeurs communes : respect de l’environnement et quête de naturalité. Cependant, ces deux concepts restent indépendants et ne se recoupent pas systématiquement.
Finalement, que l’on soit adepte du bio, du végétal, ou des deux, l’important est de consommer en conscience, en privilégiant des produits respectueux de la planète et de notre santé. Et le meilleur endroit pour ça, ce sont les restaurants Bioburger !